Je veux aider l’enfant à devenir un adulte :
- Heureux et enthousiaste
- Aimant et aimable
- Confiant et autonome
- Qui aime apprendre
Pour cela j’abandonne la violence éducative
- Les fessées
- Les punitions
- Le chantage (si tu ne fais pas ça, tu seras privé de)
- La violence verbale (tu es nul, tu ne fais que des bêtises)
Je choisis l’éducation bienveillante
- Je préserve la joie de vivre de l’enfant car l’enthousiasme est le moteur de toute action
- Je l’éduque avec amour et bienveillance car l’adulte qu’il deviendra donnera fort probablement ce qu’il a reçu
- J’aide l’enfant à devenir autonome, dès qu’il se sent prêt à faire une tâche nouvelle je le guide puis le laisse s’entraîner
- Je l’encourage dans ses progrès et je préfère nommer les actions qu’il a fait plutôt que de lui donner des étiquettes (exemple d’étiquette : tu es un gentil, tu es mignon, tu es sage) car les étiquettes peuvent décourager l’enfant d’entreprendre une tâche nouvelle ou difficile
- Je lui parle à l’affirmative pour qu’il puisse me comprendre : « marche doucement » est mieux compris par l’enfant que « arrête de courir » qui lui demande un effort d’analyse pour comprendre la négation et dont il retiendra surtout le mot courir
J’adhère aux principes suivants
- Un enfant fait mieux lorsqu’il se sent bien
- L’erreur est une source d’apprentissage
- Je suis auprès de l’enfant pour lui donner des racines et des ailes
- Un enfant ne cherche pas à faire ce qu’on lui dit de faire, mais ce que l’on fait
Je m’occupe d’un bébé qui pleure
- Il est dépendant de moi et je lui parle avec bienveillance
- Le bébé qui pleure exprime un besoin
- Je cherche à comprendre son problème et je l’aide à le résoudre
- S’il a besoin d’un câlin, je lui donne un câlin
- S’il a faim, je lui donne à manger
- S’il est dérangé par une couche sale, je lui change sa couche
- S’il est malade, je consulte un docteur et lui donne ses médicaments
Lorsque l’enfant est en colère je m’engage à le traiter avec bienveillance
- Je l’écoute
- J’accueille son émotion et je cherche le besoin caché derrière sa réaction
- Je nomme son émotion et la raison de sa frustration sur un ton bienveillant afin de lui apprendre à formuler
- S’il me tape avec insistance, je change de pièce ou je le maîtrise calmement pour me protéger
- J’utilise l’amour dans mes mots et dans mes gestes pour le reconnecter à lui-même
- J’utilise l’imaginaire pour satisfaire son besoin (ex. si j’avais une baguette magique,…)
Lorsque je suis en colère je me responsabilise
- Je prends mes responsabilité face à ma colère et j’explique à l’enfant que ce n’est pas à cause de lui que je suis en colère mais à cause de moi (pour le même événement je pourrais rire ou pleurer)
- J’accueille mon émotion et je cherche le besoin caché derrière ma réaction
- Je cherche plusieurs solutions pour satisfaire mon besoin et une fois la colère passée je demande de l’aide à mon entourage en expliquant mon besoin
Je prends soin de moi et j’épanouis mon bien-être
- J’écoute mes besoins
- Je me parle avec bienveillance
- Je m’entraîne à vivre dans l’amour et la gratitude
- J’accepte mes erreurs comme source d’apprentissage
- J’accepte qu’il y a autant d’avantages que d’inconvénients à toute situation (passée, présente et future) et je m’entraîne à regarder les avantages
J’approuve 🙂
J’approuve, c’est parfaitement bien expliqué 🙂
J’approuve et je félicite, tout est dit et très bien formulé, merci beaucoup !!!